L’ENTÊTEMENT
DE LA RAISON

Convaincu qu’il est incohérent d’héberger à long terme des familles en situation de précarité dans des hôtels, Galia s’associe au Samusocial : l’idée devient projet.

Et le projet, réalité.

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MONTROUGE
4 boulevard du Général de Gaulle
92120 Montrouge
Programme : 29 appartements (T1, T2 et T3)
Architecte : Atelier Parisien
Livraison : Novembre 2019

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RIDDER
19 rue de Ridder
75014 Paris
Programme : 37 appartements (T1, T2 et T3)
Architecte : COBE
Livraison : Décembre 2019

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Une saturation totale du dispositif

Aujourd’hui plus de 40 000 personnes sont hébergées à l’hôtel par le Samusocial, dont 21 000 enfants. Chaque soir, environ 1 000 personnes sont sans solution d’hébergement. Quelques rachats d’hôtels ont eu lieu par des opérateurs associatifs afin de pérenniser la fonction d’hébergement social de certains complexes hôteliers mais sans transformation réelle du modèle. Quelques résidences hôtelières ont également vu le jour mais toujours pensées sur le modèle de l’hôtel.

Certaines familles habitent à l’hôtel depuis 10 ans.

Leurs besoins ? Le Samusocial les connaît par coeur. Tout comme les lacunes des dispositifs actuels.

En quelques années, les familles sansabri ont pris une place prépondérante parmi les demandes d’hébergement d’urgence. Elles représentent aujourd’hui plus de la moitié des appels au 115 de Paris. Malgré un plan de réduction des nuitées hôtelières annoncé il y a 4 ans par l’Etat, le nombre de nuitées hôtelières n’a cessé d’augmenter, atteignant, avec 41 000 nuitées quotidiennes en Ile-de-France, sa capacité maximale. En cause : un parc d’hébergement d’urgence dans l’incapacité de répondre aux demandes,une absence de solution alternative à l’hôtel, des difficultés d’accès au logement pour ces familles du fait d’une précarité entretenue par des délais de régularisation administrative trop longs notamment.

De solution d’urgence pour une mise à l’abri, les hôtels sociaux se sont ainsi transformés en véritables lieux de vie durables bien qu’ils soient totalement inappropriés à la vie en famille et à l’épanouissement des enfants.

Exiguïté des chambres où s’entasse tout ce qui reste d’une vie, interdiction de décorer, absence d’espace d’intimité pour les enfants comme pour les parents, quasi impossibilité de recevoir des visites, difficultés pour préparer les repas, le matériel de cuisine étant souvent interdit dans les chambres pour des raisons de sécurité : autant de difficultés pour s’approprier un lieu, l’habiter véritablement, y construire une stabilité et préparer un avenir.

UN NOUVEAU TYPE DE CENTRE D’HÉBERGEMENT SOCIAL, AU COEUR DE PARIS.

Actuellement, les personnes sont logées à long terme dans des hébergements précaires et à court terme, dans des hôtels. Il s’agit donc de créer sur mesure un véritable lieu de vie accessible aux familles les plus pauvres avec des standards de qualité élevés. Tout le monde est rapidement convaincu de l’importance de l’expérience pour l’avenir du secteur de l’hébergement et de la grande précarité. Aboutissement d’une réflexion sur les manières d’habiter, les besoins, les moyens de permettre l’autonomie malgré les situations de précarité et de favoriser une inclusion dans la cité, le partenariat entre Galia et le Samusocial de Paris, est une association de compétences.

Celles d’un groupe immobilier ayant la volonté de mener des projets à dimension sociale et sociétale, avec une conception patrimoniale de l’investissement, et celles d’une organisation du secteur social ayant la connaissance des besoins des familles et des lacunes du dispositif actuel, ainsi que l’expérience de montage de projets faisant appel à des équipes pluridisciplinaires.

L’HÉBERGEMENT DE FAMILLES EN SITUATION DE GRANDE PRÉCARITÉ

Le constat est qu’aujourd’hui, les centres d’hébergement sont conçus comme des lieux de mise à l’abri sur des périodes courtes, qui se situent dans des zones de transformation urbaine où le prix du foncier est accessible. Ce sont des lieux fermés, sans contact avec l’extérieur, reléguant ainsi les personnes en situation de précarité en dehors de la vie de la cité. La conception des lieux d’accueil, se fait sans véritable attention au confort, ni à l’importance de la dimension esthétique, pour la reconstruction des personnes, ni à l’importance des interactions entre résidents et quartier d’implantation.

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« Sans négliger la dimension
économique, le projet inclut
un projet architectural associant
une réflexion sur les différentes
manières d’habiter. »

ALIGNER LES INTÊRÊTS

Sans négliger la dimension économique, le projet inclut un projet architectural associant une réflexion sur les différentes manières d’habiter.

Ni hébergement d’urgence (inadapté sur la durée), ni logement social (inaccessible pour de nombreuses familles compte tenu de leur situation administrative), ni intermédiation locative (qui permet aux associations de jouer le rôle d’intermédiaire entre bailleur et locataire), les nouveaux centres d’hébergement conçus par le Samusocial et Galia permettent de disposer d’un lieu conçu pour les besoins des familles, et non de s’adapter à un lieu mis à disposition, souvent inadéquat, inconfortable, et dans lequel le minimum de travaux est réalisé compte tenu de la durée d’installation. Le droit à la qualité du cadre de vie : c’est considérer que vivre dans des espaces fonctionnels et esthétiques contribuent à retrouver une énergie positive et motrice, propice à un cercle vertueux. Ils sont le fruit d’une réflexion sur les manières d’habiter, les besoins, les moyens de permettre une autonomie malgré les situations de précarité, et de favoriser une inclusion dans la cité. Loin de l’hébergement hôtelier et des centres d’hébergement pour familles, il s’agit de créer sur mesure, avec la technicité et les codes d’un projet immobilier contemporain, un véritable lieu de vie accessible aux familles les plus pauvres avec des standards de qualité élevés.

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CONCEVOIR UN LIEU DE VIE
ADAPTÉ AUX DIFFICULTÉS DES
FAMILLES, UNE DÉMARCHE
DURABLE SOCIALEMENT

Parce qu’il s’inscrit dans la vie du quartier et favorise les interactions entre résidents, voisinage et associations (notamment à travers la proposition d’activité et d’ateliers Montessori pour enfants), le projet incarne la volonté de favoriser la mixité sociale. Fondé sur la mise en oeuvre d’activités de qualité, en partenariat avec des intervenants qualifiés, il permet d’inciter les habitants du quartier à venir partager des moments solidaires au sein du centre d’hébergement. L’ouverture sur la cité et les interactions avec le voisinage garantissant de manière « naturelle » l’insertion sociale.

AU COEUR DU PROJET ? UN ACCOMPAGNEMENT MÉDICO-PSYCHO-SOCIAL, GRÂCE À LA PARTICIPATION DE NOMBREUX ACTEURS PARTENAIRES.

L’association ADSF (Agir pour le Droit et la Santé des Femmes), Gynécologues sans frontières, le GAMS (formation et prévention), Pédiatres du Monde, l’Ecole des Parents et des Educateurs, l’association Montessori, l’association TRACES (thérapies liées aux traumas), l’Orchestre de Paris. Autant de partenaires déjà investis dans la conception du projet social et solidaires de cette structure.

CONCRÈTEMENT COMMENT ÇA MARCHE ?

Un travail de co-construction mené depuis 2016 entre les équipes du Samusocial de Paris et les collaborateurs de Galia. À la phase de conception du projet a succédé en 2017 une phase de recherche d’un produit immobilier adapté, puis une phase de travaux en cours qui aboutira à une finalisation en 2020

« Le droit à la qualité du cadre de vie :
c’est considérer que vivre dans des
espaces fonctionnels et esthétiques
contribuent à retrouver une énergie
positive et motrice, propice à un
cercle vertueux »

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